Monsieur le Maire, Mes chers Collègues,
En cette fin d’année 2011, comme il est de coutume, il est nécessaire pour vous et pour nous, et pour nos concitoyens, de jeter un regard derrière nous sur cette année qui, pour le moins, n’aura pas été remarquable.
Il est évident que nous ne regarderons pas cette année avec les mêmes yeux que vous.
2011, après les crises des subprimes de 2008, puis la crise économique, crise qui chemine dans tous les pays d’Europe tel un cancer, il y a cette conséquence malheureusement logique qui est la dette.
Dette consécutive à la lutte du gouvernement pour protéger les français.
Cette crise, telle un rouleau compresseur est malheureusement le révélateur de toutes les faiblesses de la construction européenne. En effet, tant que l’économie du monde occidental progressait nous vivions dans une Europe anesthésiée. Aujourd’hui, le réveil est brutal et nos modèles de sociétés et de développements sont violemment remis en cause.
La France, notre pays, où notre économie, appuyée depuis 30 ans sur la consommation intérieure, elle-même appuyée sur les transferts sociaux où la part de l’industrie se réduit comme peau de chagrin, souffre particulièrement.
Nous assistons avec l’arrivée des pays émergeants à une remise en cause de notre modèle de développement. Nous allons vers un nouveau modèle de société et l’ignorer serait ou mensonger, ou suicidaire.
Les pays d’Europe, les uns après les autres subissent la loi de la dure réalité : on ne peut plus financer l’économie par la dette, d’ailleurs, tous en France nous devons faire des efforts et les collectivités locales qui ont vécu jusqu’à ce jour dans une bulle hors de la crise doivent elles aussi participer au redressement des finances nationales. Finies les dépenses démagogiques et électoralistes, il faut arrêter de jeter l’argent que nous n’avons pas, par les fenêtres.
Je vous rappelle les propos de Monsieur Jacques PELISSARD, Président de l’AMF, qui vont dans ce sens et qui, d’ailleurs, rappellent aux Maires de France, que pendant cette crise, il ne faut en aucun cas augmenter les impôts locaux, ce que vous n’avez pas fait à Limoges.
Aujourd’hui, le Président de la République, avec Angela MERCKEL, dans la lignée des De GAULLE – ADHANEUR, GISCARD-SCHMIT et MITERRAND – KOLL maintient le lien privilégié avec notre partenaire, l’Allemagne.
Il est vrai que le gaulliste que je suis, est interpellé par le terme « souveraineté partagée », je suis, j’ai toujours été pour une Europe des nations avec une France souveraine, mais… je préfère quand même aujourd’hui faire confiance dans la tourmente que nous vivons à un Président candidat qui a l’autorité et le pragmatisme et qui, j’en suis certain, défendra la France, plutôt que donner ma confiance à un éventuel candidat candide, sans expérience, et incapable de gérer ses problèmes internes.
Alors, Mesdames et Messieurs, à tous ces aboyeurs qui tiennent des propos excessifs, caricaturaux et électoralistes et pour certains, germanophobes, à tous ces illusionnistes qui, sous couvert de belles promesses, mentent aux Français.
Je vous rappelle ce que j’ai déjà dit dans cette assemblée, les propos de ma sage grand-mère : « il est toujours plus facile de faire tourner les crêpes quand on ne tient pas la queue de la poêle ».
Bien sûr, j’aurais pu, comme vous, être excessif et faire un inventaire 2011 basé sur votre actualité mesdames et messieurs, actualité qui a été particulièrement riche dans la rubrique faits divers, en invoquant l’axe LILLE – NEW YORK –MARSEILLE.
J’aurais pu aussi vous dire, « on l’a échappé belle » :
Si l’on vous avait écoutés : demain l’Elysée aurait pu devenir un lupanar avec aux relations extérieures Dodo La Saumure, et aux finances les frères Marseillais !
Mais, comme je ne suis pas excessif, rassurez-vous, je ne le ferai pas.
Pour conclure mesdames et messieurs les socialistes, vous qui donnez l’impression dans vos critiques permanentes de souhaiter dans un but purement électoraliste, les malheurs de la France, je voudrais vous rappeler ce qui se dit de notre beau pays et en particulier ce que disent les Allemands des Français, essayez surtout de ne jamais l’oublier :
« heureux comme Dieu en France » !
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