Une nouvelle fois, les Français ont pris leur destin en main et fait mentir à la fois les sondages et les médias. L'abstention record que l'on nous prédisait n'a pas eu lieu, Jean Luc Mélenchon et le Front de Gauche sont très loin des 15 % annoncés encore vendredi, le Front National fait plus que prévu, et surtout, alors que les derniers sondages annoncés Nicolas Sarkozy à 5 points derrière le candidat du Parti Socialiste, il n’est au final que de 1,5 points avec un score supérieur à 27 %. Je veux rappeler ici que partout en Europe, les pouvoirs en place ont été balayés depuis 2008 et le début de la crise. En France, le Président de la République a résisté.
Depuis hier c’est une tout autre campagne qui a commencé. Depuis des mois Nicolas Sarkozy devait affronter 9 candidats et sur les 2 dernières semaines il n’a bénéficié que de 10 % du temps de parole électoral. Dorénavant il est à égalité parfaite avec le candidat de la gauche et de l’extrême gauche, et il va pouvoir présenter sa vision de la France, celle que nous partageons, celle que nous voulons.
Alors qu’il a toujours prôné une campagne de courage et de vérité il doit affronter un candidat qui fuit ses responsabilités, notamment en refusant les 3 débats que Nicolas Sarkozy lui a proposés.
Et puis les Français, les hauts-Viennois, à travers les programmes des deux candidats doivent se poser des questions et notamment savoir s’ils veulent le droit de vote pour les étrangers ? S’ils veulent la légalisation des drogues douces ? S’ils veulent l'embauche de 60 000 fonctionnaires alors que la France doit impérativement réduire ses déficits publics ? S’ils veulent la baisse du salaire de 9 millions de salariés français avec la fin des heures supplémentaires ?
Forts de ces constatations, notre mobilisation qui n’a cessé de croître depuis des mois doit encore s’amplifier, parce que la victoire est à notre portée.
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